RADIO CAMPUS ORLEANS
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du 18 au 21 juillet 2007
Prise d'antenne du P.P.P, collectif de reportage libre, qui rediffuse NPAI 2007 les vendredi 15, de 12H à 17H, les samedi 16 et dimanche 17 février 2008 de 14H à 18H sur RADIO CAMPUS ORLEANS.
Deux membres du P.P.P, Prise de Petits Plaisirs, enregistreur sous le bras et autres appareils de captation, sont parties, à la découverte de ces musiques inclassables du 18 au 21 juillet 2007.
WOLF EYES, SLW, QWAT NEUM SIXX,MERZBOW, Le TRIO SOWARI, TONY BUCK solo, XAVIER CHARLES ET MICHEL DONEDA, ART ET TRAVAIL CORDIER/TRICOT, TOSHIMARU NAKAMURA/KEITH ROWE, ANDY GULH, concerts, extraits et reportages sonores du festival...
Quand un obstacle vous souffle dessus et que vous ne pouvez plus respirer...Parthenay peut rompre le sens du vent, et vous hurle dessus. Vous avez vu demain il fait beau! Comme une douce rupture au travers des aléas du quotidien c'est cela le festival NPAI, une respiration, une virgule, une danse, un accident, une suffocation de plaisirs musicaux!
Merci Nico.
When an obstacle blows on you and that you cannot breathe anymore... The wind could change, and shouts on you. Have you seen, the weather is fine tomorrow ! Like a sweet rupture through the daily life, this is NPAI festival, a breath, a dance, an accident, a suffocation of musical pleasure ! Thank you Nico.
Michael GOUPILLEAU
Gregory PYVKA
David ROCHER
Production :
Nicolas DURRANT
Photos
Thierry MONNIER
reportages, extraits sonores
Helène CHAUDEAU
Naïs BUCCIALI
DI DONATO/CAPOZZO
Des serpents sont sortis du sol... une énorme humilité...deux petites filles sur un banc. «Fallait que ça arrive» ; «C'est comme ça». Nous sommes ailleurs, dans un parc de New York, peut-être. On entend l'eau, des crépitements de matière, du feu? Des aborigènes tribuche, ah non c'est une dame qui est tombé du banc.
Cette rencontre innatendue n'était autre que magnifique.
Snakes got out of the ground...enormous humidity...two little girls on a bench
« it had to happen. » « it's the way things are ». We are somewhere else, in a park in new York, maybe. We can hear water, crackling matter, fire ? Some natives tumble down, oh, no, it's just a women that fell from the bench.
This unexpected meeting is nothing else than beautiful.
Phénomène WOLF EYES,(Etats-Unis) / phenomenon, (United States)
Nathan YOUNG
dispositif électronique,voix et percussions / electronic device, vocals and percussions
John OLSON
dispositif électronique et instruments à vent / electronic device and wind instruments
Aaron DILLOWAY
dispositif électrique et guitare / electronic device and guitar
Ringard, dépourvu de modernité, mais bon, Wolf Eyes convient tout à fait aux nostalgiques de noise. Avec leur look démodé, on pourrait les prendre pour un groupe de pop anglaise, mais leur matériel d'amplification est tout de même bien trop corpulent pour qu'il s'agisse d'un groupe de soixante-huitards attardés. Leur son évolue d'une transe noise hallucinogène à des ambiances plus substancielles, d'où s'écoulent de véritables extases sonores. Une vraie énérgie se dégage de ce groupe du Michigan.
Tacky, deprived of modernity, but good, Wolf Eyes suits perfectly the noise nostalgic. With their old fashioned style, one could think they are an english pop band, but their amplification equipment is way too stout for them to be a simple band of retarded hippies. Their sound evolves from a hallucinogen noise trance to more stubstantial atmospheres, sounding like extasy. A true energy emanates from this Michigan Band.
ART ET TRAVAIL / ART AND WORK
Eric CORDIER
acousticien, diffusion sonore / acoustician sound diffusion
Denis TRICOT
construction de sculpture éphémère / ephemeral sculptures construction
La pièce électroacoustique consiste à mettre en valeurs certaines fréquences basses, afin de jouer avec ce fabuleux lieu qui n'est autre qu'un ancien hangard à bestiaux, fait de tôle ondulée. Les parois sont mises en vibration. Denis Tricot fabrique, il courbe l'échine du bois et tend une vingtaines d'arcs d'environ 2 m 50 chacun.
Sculpture ou corps et graphie, le corps est espace, ou sculpture du corps et de l'espace. Les arcs pivotent en s'entrecroisant, se maintiennent, construisent une structure éphémère, fragile et évolutive.
Perte d'un équilibre pour en retrouver un autre, représentation d'un investissement entre corps et matière. Ce mobile agile, soutient les ponctuations vibratoires de la pièce d'Eric Cordier.
The electroacoustic piece consists in highlighting some low frequencies, in order to play with that fabulous place which used to be nothing else than a cattle shed made of corrugated iron. It makes the wall vibrate. Denis tricot makes bows, he curls the wood's spine and stretches about twenty bows of about 2m50 each.
Sculpture or choregraphy, the body is space, or space body sculpture. While intertwining the bows rotate, maintain themselves, build a ephemeral, fragile and evolving structure.
Loss of a balance to find another one, representation of an investment between body and matter. This agile mobile supports the vibratory punctuations of Eric Cordier's piece.
MERZBOW
Mazami AKITA,ordinateur et métaux préparé/ computer and prepared metals
Merzbow pratique le noise comme il respire avec plus de 300 disques solo à son actif. Il ne porte jamais de boules caisses en concert, mais il déclare par contre que certains bruits de la ville le dérangent et qu'il en a toujours sur lui. .
Une allure humble et solitaire qui s'exprime sur scène. Il semble avoir du mal à se concentrer. Il ne se dégage pourtant aucun bruit qui soit sans énergie. Ou trouve t-il ses batteries? Un concert quelque peu uniforme, mais la teneur en son est là, difficile pour un amateur de noise de se faire berner. Malgrés que la boucle organique, sorte de son ordinateur, il est toujours dans cette même recherche de sons complexes métalliques et saturés qui se densifient se croisent, se recoupent par mille chemins aléatoires. Sample groove pourtant montre son nez du début jusqu'à la fin. Pourquoi? Noise dance musique?
Son jeu de pédales monte avec son assurance, rien d'un monstre ce sensible Merzbow, bien que les mots ne soient pas l'expression la plus évidente pour lui!
Merzbow practises the noise as he breathes with more than 300 solo records in his discography. He never wears ear plugs during concerts, but he declares that on the other hand some noises of the town disturb him and that he always has some with him.
A humble and solitary look that finds its expression on stage. He seems to have difficulties to concentrate, though every noise he makes contains energy. Where does he find his drums ? A concert somewhat uniform, but the sound content is there, difficult for a noise lover to be fooled. Despite the fact that the organic loop goes out of his computer, he's always in the same research of complex, metallic and saturated sounds that densify and interlace, intersect by a thousand of random ways. A groove sample, though, appears from beginning to end. Why ? Noise dance music ?
His pedal play arises with his self confidence, he is no monster, that sensitive merzbow, though the words are not the easiest way to express himself!
TEXTURISER
Nikos VELIOTIS
violoncelle, dispositif électroacoustique, projection vidéo /
cello, electroacoustic device and video projection
COTI.K
ordinateur et projection vidéo / computer and video projection
Trop long, entend-on dans le public?Ah ben merci les amateur de cinéma expérimental du dimanche, un format bien comme il faut qu'il vous faut!.
Texturizer est une performance interactive visuelle et sonore, dotées de cadre noirs et blancs horizontaux se ponctuant d'accidents vecticaux. Minimaliste et intense, ce duo révèle une grande patience par sa volonté d'utiliser des outils contemporains dans une démarche sensible. Les couches de gris clairs, gris moyens créent dans nos yeux un univers respiratoire qui devient presque un bonheur. Je me retrouve donc là les sens à vif à noter la moindre valeur tonale et visuelle changeante. Je crois être nourrie d'une nouvelle création qui me rassasie à ma faim. Mais les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, paraît-il..
Quelques mots sur le format, je dirais tout comme le public l'a dit que la fin était decevante (3 représentations seulement) mais la mesure de temps qu'il décide de remplir me paraît bonne. La fin m'a parue proche du début. Après les applaudissements la lumière s'allume, le monde reprend ses couleurs jaune et orange, saturées d'électricité. J'y serais bien restée.
Too long, do we hear at the audience ? Thank you, so-called experimental cinema lovers, a format just as you like it !
Texturizer is an interactive visual and sonorous happening, equipped with horizontal black and white frames punctuated with vertical accidents. Minimalist and intensive, this duet reveals a great patience with their will to use contemporary tools in a sensitive approach. The light grey, medium grey layers create a respiratory universe that almost turns to happiness in our eyes. I find myself there, all senses enhanced, noticing the least tonal and visual changing value. I think I am fed with a new creation that fills me up. But tastes and colours are not to be discussed, are they?
A few words about the format, I'd say, like the audience said, that the end was disappointing (3 representations only) but the measure of time he decides to fill seems good to me. The end seemed close to the beginning according to me. After the applause, the light comes back, the world recovers its yellow and orange, electricity-saturated colours. I would happily have stayed there.
QWAT NEUM SIXX
Sophie AGNEL, piano
Daunik LAZRO, saxophone
Micheal NICK, violon / violin
Jérôme NOETINGER, dispositif électronique / electronic device
Attitude N 1 quatuor totalement improvisé. On retrouve le jeu de Sophie Agnel, humble et magnifique, subtile avec une force voire une fermeté qu'on lui découvre. Daunik Lazro emplit son instrument de surprise, jérôme Noetinger ouvre grand ses oreilles, tandis que Michel Dick se plonge dans une inégalité surprenante, rupture entre silence et action. Il joue du silence tandis que les molécules d'appétit partagé se divulguent dans l'espace. Un vrai plaisir de jouer ensemble est ressenti et apprécié par le public, qui crée une musique très agréable à entendre.
Sans commentaire .
Attitude number one quartet totally improvised. We find again Sophie Agnel's play, humble and beautiful, subtil, with a strength, even a firmness that we discover in her. Daunik Lazro fills his instrument with surprises, Jérôme Noetinger his ears wide, while Michel Dick plunges himself into a suprising inequality, rupture between silence and action. He plays with silence while the molecules of shared appetite divulgate into space. A true pleasure of playing together is felt and enjoyed by the audience, that creates a very pleasant music to listen to.
No comment.
dispositif interactif électronique et visuel / interactive electronic and visual device suisse / switzerland
Andy Guhl est le papa de l'electronique au service de l'interactivité visuelle et sonore.
Sa grande particularité c'est que ce ne sont pas ses sons qui créent des images mais le contraire. Il participe pleinement au phénomène culturel d'envergure qui s'intensifie : l'entropie des medias.
Divergence, larsen, mise en abîme, dans une logique de partage, A G met à disposition ses montages électroniques sur internet. Ses sons sont produient par des variations de lumière, une esthétique du bug, du parasite.
Mis en abîme de DEL, électronique lyrique, participent a une effroyable organisation du chaos. Phénoménal.
Andy Guhl is the dad of the electronic working for visual and sonorous interactivity. His main particularity is that it's not his sounds that creates pictures but the contrary. He fully participates to the cultural phenomenon that is intensifiying : the entropy of media.
Divergence, larsen, ELD within ELD, lyric electronic, participate to a dreadful organisation of chaos. Astounding.
TONY BUCK solo
Australie, Batterie / Australia, drums
Tony joue au dessous d'un arbre dans un lieu opportun, à la « forge à fer » de la Peyratte....Les fourmis se sont certainement arrêtées de le parcourir de ses mille crevasses pour l'écouter. Il aurait même fabriqué des oreilles aux sourds.
Anthologie de la musique balinaise revisité par Tony à travers divers outils tels que batterie, clochettes, disques de scie circulaire, son instrument s'apparente au Gamgsa. La ressemblance n'est pourtant pas volontaire, c'est juste le moment qui l'a amené dans une rythmique personnelle teintées par le gamelan. Déflagration de silence à l'intérieur d'une architecture sonore complexe et fragile. Intensité de l'instant éphémère. Feu, vent, terre et eau se mêlent dans ce solo inoubliable de Tony Buck.
Tony plays under a tree in a proper place, at the « forge de fer » of la Peyratte...the ants certainly stopped going over its thousand chinks to listen to him. He would have made ears for the deaf.
Anthology of balinese music revisited by Tony with various tools like drums, jingles, circular saw disc, his instrument is similar to Gamgsa. The likeness, though, is not wanted, it's just the moment that brought him in a personal rhythmic system tinted by gamelan. Explosion of silence within a complex and fragile sonorous architecture. Intensiveness of the ephemeral instant. Fire, wind, earth and water are mingling in that unforgettable solo by Tony Buck.
MICHEL DONEDA, XAVIER CHARLES , wind from France
Un grand arbre se dessine dans le ciel. Des éponges de souffle absorbent nos oreilles.
La nature semble l'élement N°1. Bien se sentir, là dans cette rencontre. Ils s'étaient rencontrés en effet 1 une première fois au bord d'un fleuve africain, et voilà qu'une nouvelle rencontre a lieu près de la rivière. Un jeu d'une intensité mesurée pour ne jamais couvrir le flot du Thouet qui les accompagne. Paysage sonore, ce duo s'approche sans aucun doute d'une douce performance de land art, qui oscille entre le souffle humain et le crépitement du vent. Les sons nous offrent un tableau sans cadre ni mesure qui s'étale dans l'espace, qui fait sourdine sur les deux clarinettes. Les atomes complexes de la légèreté traversent l'après-midi. Très beau.
A big tree appears in the sky. Breath sponges absorb our ears. Nature seems to be element number one. To be well, there, in this encounter. They indeed met the first time on the shore of an african river, and a new meeting is set near the river. A play of a measured intensity, in order never to cover the flow of the Thouet that accompanies them. Sound landscape, this duet approaches without any doubt a soft land art happening, oscillating between human breath and the crackling of the wind. The sounds offer us a picture without frame or measure that spreads itself into space, that mutes the clarinets. The complex atoms of lightness go through the afternoon. Very beautiful.
SLW
Lucio Capece, saxophone
Rhodri DAVIES, Harpe / Harp
Burkhard BEINS, batterie / Drums
Toshimaru NAKAMURA, dispositif electoacoustique / electroacoustic Device
Concert marquant auquel les mots manqueraient pour définir l'immensité des possibles de ce quatuor. Suite au concert des cadavres exquis sont lancés par les journalistes de radio campus.
Outstanding concert. The words are missing to describe the immensity of this quartet's possibilities. After the concert, exquisite corpses are started by the journalists of radio campus.
Tamara BEN-ARTZI, Israël / Diego CHAMY, Argentine
danse et aucune danse / danse and no dance
sons et mouvement choisis ou non / sound and chose mouvement or no
Une brulante rencontre entre la danse et mots, sur une lecture de " Anthologia" Juan L.Ortiz et " Derniers poèmes d'amour" de Paul Eluard traduit en espagnole par Jesus Munàrriz
Diego Chamy indolent, nonchalent et charmant reveille une poésie de la honte. L'humilité n'est-ce pas la première chose convaincante qu'on trouve dans l'existance humain?.Tamara s'agite un lecteur MP3 aux oreillles, calme et sereine. Elle ne fait rien mais si bien qu'on croirait à une plénitude. On se tord de rire, on se delie jusqu'à la rencontre entre l'homme moderne, la machine et la performance.
Duo improvisé Diego et Tamara sont conscients que leurs affinités ne sont pas sans charisme. Dans une atmosphère détendue ils reconstruisent ensemble les bases d'un nouveau spectacle vraiment vivant, loin des querelles intellectuelles du théâtre, des étouffantes chorégraphies de la danse contemporaine avec humour. Rupture totale avec la volonté de s'exhiber, c'est bien plus la volonté de se laisser aller à une gestuelle musicale naturelle aux bégayements dans la lecture. Moment de suspens, ils atteignent tout deux une liberté par le silence et l'immobilité tout comme par le mouvement. Remarquable.
A burning meeting between dance and words, on a reading of...
Diego Chamy indolent, lackadaisical and charming wakes up a poetry of shame. Humility, is it not the first convincing thing we find in human beeing ? Tamara is agitating herself, an mp3 player on her ears, calm and serene. She doesn't do anything, but so well that one could believe it's a plenitude. We crack up laughing, we unleash to the meeting between modern man, machine and performance.
Improvised duet, Diego and Tamara are aware that their affinities are full of charism. In a relaxed atmoshpere they rebuild tohether the bases of a new, really alive show, far away from the intellectual arguments of the theatre, from the stiffling choregraphies of contomporary dance with humor. Total rupture with the will of exhibiting, it is more the will of letting oneself go to a natural, musical way of moving of the stuttering of reading. Moment of suspension, they reach both a liberty by silence and stillness just like by movement. Remarkable.
CRANC
(Royaume-Unis, grèce / UK, greece )
Angharad DAVIES, violon alto
Rhodri DAVIES, harpe
Nikos VIELOTIS, violoncelle
Forces de vie qui se maintiennent par élan, superposition, interruption, agrandissemnt.
Eau, vent, lumière. Réceptacle ou support destinés à s'épanouir sous la carresse ou le dépôt. Murmures de sons prompts à la nuance. L'air est vacant. Il s'emplit de feuilles vibrantes. Le vide est éprouvé jusqu'à la plénitude. Les sons vibrent se mêlent s'emmêlent jusqu'à glisser. L'un en chasse un autre, survient un autre état, qui retourne à l'absence.
ah.....
Living forces that keep up by dash, superposition, discontinuance, enlargement.
Water, wind, light. Receptacle or support earmarked to blossom under caress or filling. Whispers of sounds prompt to nuance. The air is vacant. It fills with vibrating leaves. The emptyness is felt until recompletion. The sounds vibrate, mingle, tangle up until they slide. One chases the other, then comes another state, that returns to absence. ah...
Chroniques croisées /cross chronique
(conf l'herbier dun seuil, Titus Carmel)
Nikos VIELOTIS, solo, violoncelle / cello
Nikos arrive modestement et montre ce que le noise peut avoir de plus doux, de paraisseux et de carresseux. Respiration.fr, les vaches mangent du fromage. Les paradoxes prennent tout à coup sens. Frotte moi le plexus solaire drone divin!
Les marmitons boivent du lait. Les rayons de sons s'élargissent dans un geste en continuum. La grande esquisse prend l'allure d'une enluminure. La finesse et l'immensité des possibles traduits au travers de ce mono geste, travelling d'archet, des nuances qui débordent dans l'espace la petite chapelle, qui est bientôt imbibée d' harmoniques de violoncelle. Génial.
Nikos arrives modestly and shows what noise's most soft, caressing and laziest sides. breathing.com, cows are eating cheese. Paradoxes suddenly make sense. Rub my solar plexus, divine drone. The cows are drinking milk. The sound rays enlarge in a continuum gesture. The great outline takes the look of a ligthtning. The finess and immensity of possibles showed trough this mono gesture, bow travelling, nuances that spill into the space of the little church, which is soon soaked with cello harmonics. Terrific.
Eric BROCHARD, contrebasse / doublebass
Eric VAGNON, saxophone baryton/baritone sax
Sample répétitif et basse continue de Vagnon qui s'allongent se densifient diminuent et disparaissent incessament. Brochard est dans une attention inhumaine, il tourne sans interruption autour de cet «espace Vagnon». Pas de logique d'écoute. Ce duo semble être déséquilibré. Brochard étonne par son attention renouvelée, il est sur le jeu, transcende le duo, s'épuise d'un aléa de masse dont le flux et le reflux semble être constitué de tension. Il organise difficilement une petit danse de plancton étrange et énervée.
Repetitive sample and continuo of Vagnon that lengthen, densify, diminish and disappear incessantly. Brochard is in a state of inhuman attention, he turns without interruption around this «Vagnon space». No listening logic. This duet seems unbalanced. Brochard surprises with his renewed attention, he's on the play, transcends the duet, wears himself out with a massive accident which flow seems to be consituted with tension. With difficulty, he organizes a little, strange and upset plankton dance.